Fighting antisemitism is a must. But the IHRA definition is the wrong approach.

Canadian Public Officials

Antisemitism is a real problem and must be fought in all its forms. Yet the primary goal of those promoting the IHRA definition of antisemitism is to ban or criminalize criticism of Israel and of Zionism, and silence support for Palestinian rights. The IHRA definition thus represents a threat to the struggle for justice and human rights in Israel/Palestine. The real fight against antisemitism must be joined to the struggles against racism, xenophobia and hatred of all ethnic and religious groups the world over.

Learn more at www.noihra.ca. For organizations wishing to sign on, please email noihra@ijvcanada.ca.

*Update: Since this petition was launched, the Federal government has adopted the IHRA definition, though it has been dropped by Vancouver, Calgary, Montreal and Barrie city councils--at least for the time being. There is currently a Private Members Bill to adopt it in Ontario.


To: Canadian Public Officials
From: [Your Name]

Fighting antisemitism is important. But adopting the IHRA Working Definition of Antisemitism is not the way to do so.

There is no doubt that antisemitism is a growing threat.The recent murderous attacks on Jews in Pittsburgh and San Diego are proof that hatred of Jews is a growing problem worldwide.

We are committed to fighting this hateful and dangerous discourse in concert with our fight for a just peace in Israel/Palestine, and recognize the distinction between prejudice against Jews and legitimate criticism of unjust Israeli policies.

That is why we are alarmed at the recent push in Canada and abroad to adopt the International Holocaust Remembrance Alliance Working Definition on Antisemitism (IHRA-WDA). The definition is worded in such a way that it can easily be used to equate criticism of Israel with antisemitism, and as a result suppresses support for Palestinian rights. The working definition was never meant to be legally binding, and is a poor tool for determining whether actions or speech are antisemitic. Despite this, the IHRA-WDA has been embraced and promoted as a gauge of antisemitism by staunchly pro-Israel organizations such as the Centre for Israel and Jewish Affairs, B’nai Brith Canada, and Friends of Simon Wiesenthal Centre.

Adoption of this definition would threaten advocacy for Palestinian human rights, silence legitimate criticism of Israel and obstruct the real fight against antisemitism: crucially, the IHRA-WDA neglects to identify antisemitism as a form of racism.

We must recognize that, as a form of racism, antisemitism is intimately tied to other forms of racism. The fight against antisemitism is inseparable from the struggles against racism, xenophobia and hatred of ethnic and religious groups.

We urge our governments and institutions to reject the IHRA-WDA and instead support initiatives to defeat white supremacy, antisemitism and all forms of racism, and uphold the equality and human rights of all people in Canada, in Israel-Palestine and around the world.

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Nous devons lutter contre l'antisémitisme, mais la définition de l'antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH) n'est pas la façon de s’y prendre.

Il ne fait aucun doute que l'antisémitisme est une menace croissante. Les récentes attaques meurtrières contre les Juifs à Pittsburgh et San Diego démontrent que la haine des Juifs est un problème qui ne cesse de s’aggraver dans le monde entier.

Nous nous engageons à combattre ce discours haineux et dangereux de concert avec notre combat pour une paix juste en Israël/Palestine. Nous reconnaissons la différence entre les préjugés contre les Juifs et les critiques légitimes des politiques injustes d’Israël.

C'est aussi la raison pour laquelle nous sommes préoccupés par les récentes pressions exercées au Canada et à l'étranger en vue d'adopter la définition de travail sur l'antisémitisme de l'AIMH (IHRA-WDA). La définition est formulée de telle manière qu'elle peut facilement être maniée pour assimiler la critique d'Israël à l'antisémitisme et, par le fait même, interdire le soutien des droits des Palestiniens. La définition de travail n'a pas été conçue comme instrument juridiquement contraignant et de ce fait constitue un moyen inadéquat pour déterminer si des actes ou des propos sont antisémites.

Néanmoins, l'IHRA-WDA a été adoptée par le Centre pour Israël et les affaires juives, B'nai Brith Canada et les Amis du Centre Simon Wiesenthal - tous des organismes résolument pro-israéliens et qui réclament que l'IHRA-WDA soit adoptée au Canada.

L'adoption de cette définition nuirait à la défense des droits de l'homme des Palestiniens, ferait taire les critiques légitimes à l'égard d'Israël et entraverait la lutte réelle contre l'antisémitisme. De plus, l'IHRA-WDA ne fait jamais mention de l'antisémitisme comme forme de racisme.

Il nous faut reconnaître que, l'antisémitisme en tant que racisme est intimement lié à toutes autres formes de racisme. La lutte contre l'antisémitisme est indissociable de toute autre lutte contre le racisme, la xénophobie et la haine des groupes ethniques et religieux.

Nous enjoignons nos gouvernements et nos institutions à rejeter l'IHRA-WDA et à soutenir au contraire les initiatives visant à vaincre la suprématie blanche et à défendre l'égalité et les droits humains de toutes et tous au Canada, en Israël et en Palestine, et partout ailleurs au monde.