Le 29 mai, le Bureau des gouverneurs a adopté le budget 2023-2024 qui prévoit des augmentations importantes des frais de scolarité pour les étudiant·e·s, ainsi que des réductions budgétaires sévères pour des services importants et des programmes précieux.

Selon le nouveau budget, les frais de scolarité augmenteront de 7,5 % pour les étudiant·e·s entrants en ingénierie, en gestion et en common law, et de 5 % pour les étudiant·e·s hors province. Les étudiant·e·s internationaux·ales, dont les frais sont déjà incroyablement élevés, subiront une augmentation de 12 % pour les nouveaux·ales admis·e·s, de 5,5 % pour les étudiant·e·s admis avant septembre 2022 et de 7 % pour les étudiant·e·s admis·e·s depuis septembre 2022.

Les étudiant·e·s sont largement touché·e·s par la crise du coût de la vie. Les augmentations astronomiques du coût du logement, de la nourriture et du transport, disproportionnées par rapport aux salaires, placent de nombreux·euses étudiant·e·s dans une situation d’insécurité financière. Les étudiant·e·s doivent s’interroger sur leur capacité à rester aux études, à se nourrir et à payer leur loyer, et sont confronté·e·s à un stress et à une anxiété immense lorsqu’ielles tentent de jongler entre les exigences de l’Université et celles de la survie financière. Cela ne devrait pas être la réalité, mais c’est le cas, et l’augmentation des droits d’inscription par l’université montre sa distance par rapport à cette réalité.

Jill Scott, la principale présentatrice du budget, gagne un salaire de plus de 300 000 dollars par an. Par conséquent, les étudiant·e·s ont du mal à croire la déclaration du courriel de masse selon laquelle « l’Université est consciente de la pression financière à laquelle les étudiants sont confrontés ». L’absence de dialogue, le manque de consultation et l’opacité des processus de prise de décision budgétaire signifient que les étudiant·e·s sont confronté·e·s au poids de décisions qui n’ont pas impliqué un processus adéquat et une représentation équitable.

Le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa demande au Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa d’amender le budget adopté le 29 mai 2023 afin de tenir compte de la réalité vécue par les étudiant·e·s. Le SÉUO exige la transparence dans le processus de prise de décision concernant la hausse des frais de scolarité et, de manière, de ce qui concerne les décisions budgétaires. Les renseignements sur le budget ne sont communiqués que quelques jours avant la réunion et le vote. Les étudiant·e·s, tant nationaux·ales qu’internationaux·ales, devraient avoir leur mot à dire sur les politiques qui ont des répercussions directes sur notre éducation et notre avenir.

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On May 29th, the Board of Governors passed the 2023-2024 Budget which outlined major increases in tuition fees for students, along with severe budget cuts for important services, and valuable programs.

According to the new budget, tuition is being increased by 7.5% for students entering in engineering, management, and common law, and by 5% for out of province students. International students, whose fees are already incredibly high, will face a 12% increase for those newly admitted, 5.5% for those admitted prior to September 2022, and 7% for those admitted since September 2022.

Students are largely impacted by the cost-of-living crisis. Astronomical increases in the cost of housing, food, and transportation disproportionate to wages puts many students in a position of financial insecurity. Students are faced with questioning the ability to stay in school, afford food and rent, facing immense stress and anxiety trying to juggle the demands of academics and financial survival. This should not be the reality, but it is, and the university raising tuition shows distance to that reality.

Jill Scott, the main presenter of the budget, earns a salary of over $300k per year. Therefore, students are finding it difficult to believe that “the University is aware of the financial pressure that student’s face”, as was said in the most recent mass email. The lack of dialogue, the lack of consultation, and opaque budgetary decision-making processes mean that students are faced with the brunt of decisions that did not involve adequate process and fair representation.

The University of Ottawa Student’s Union calls on the University of Ottawa’s Board of Governors to amend the budget passed on May 29th, 2023, to consider the reality students experience. UOSU demands transparency in the decision-making process regarding tuition hikes and broadly, budgetary decisions. The information about the budget is only released a few days before the actual meeting and vote. Students, both domestic and international, should have a say in the policies that directly impact our education and future.​

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