Mercredi 19 février, une majorité de parlementaires s’est prononcé contre la nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel.

Ce très proche du Président de la République, sans aucune compétence pour le poste et sur lequel planerait toujours le soupçon de l’impartialité, n’a en effet rien des qualités requises pour le poste.

Alors que la démocratie et l‘État de droit n’ont jamais été aussi attaqués, le Conseil constitutionnel, qui protège notre Constitution, doit non seulement être composés de membres qualifiés, expérimentés et compétentes, mais également être protégé de tout soupçon de politisation.

Bien que la Constitution autorise théoriquement le Président à confirmer cette nomination, la majorité des ⅗ de votes contre n’ayant pas été atteinte, nous appelons à la responsabilité.

Richard Ferrand ne doit pas accepter d’accéder à ce poste de première importance dans de telles conditions.

Emmanuel Macron, de son côté, doit au plus vite faire une autre proposition, et proposer une nouvelle candidature qui respecte plusieurs principes simples : une personnalité compétente et qualifiée pour occuper la fonction de juge constitutionnel, irréprochable tant devant la loi, qu’au yeux des Français·es, et surtout, au-dessus de tout soupçon quant à son impartialité vis-à-vis du pouvoir exécutif.