Les priorités de l’équipe de négo des FB pour cette ronde-ci n’ont pas changé. Ce qu’on veut :

• la parité salariale avec l’ensemble du personnel chargé de l’application de la loi, qu’il travaille en uniforme ou en civil;
• la sécurité d’emploi et de nouvelles protections contre les mesures disciplinaires excessives;
• le droit au télétravail;
• des protections contre la sous-traitance, l’automatisation et l’emploi étudiant.

Plus de 18 mois se sont écoulés et l’Agence refuse toujours de bouger sur ces questions clés. L’employeur continue de nier les problèmes de recrutement et de rétention et demande des concessions qui seraient désavantageuses pour vous. Par exemple, il propose de vous donner seulement 48 heures de préavis pour les changements d’horaire plutôt que 7 jours et de modifier les horaires négociés.

L’employeur veut négocier les horaires à l’échelle nationale, et non plus à l’échelle locale. Autrement dit, votre horaire dépendrait exclusivement des besoins opérationnels et ne tiendrait pas compte de vos réalités professionnelles et de vos besoins de conciliation travail-vie personnelle.

Notre équipe de négo a déclaré l’impasse en septembre, ce qui signifie qu’on passera à la prochaine étape : la commission de l’intérêt public.

L’audience de la commission se tiendra en avril. On utilise le temps qu’il nous reste d’ici là pour mobiliser les membres et préparer d’éventuels moyens de pression.

Il se pourrait qu’on soit obligés de brandir la menace de grève pour montrer au gouvernement qu’on est prêts à se battre pour obtenir de bonnes conditions de travail. Un solide mandat de grève nous donnerait le poids nécessaire pour négocier le meilleur contrat possible pour nos membres, sans avoir à vraiment faire la grève.