Dites aux parlementaires d’appuyer les membres de l’AFPC-RCN qui travaillent pour Nordion

Les travailleuses et travailleurs de Nordion dans la région de la capitale nationale sont privées de leur droit constitutionnel de faire la grève en raison des retards découlant d’une grave pénurie de personnel au Conseil canadien des relations industrielles.

L’AFPC et ses homologues s’efforcent de respecter les nouvelles dispositions du Code canadien du travail. Bien qu’elles ne s’appliquent pas à nos membres à Nordion (en raison de leur date d’entrée en vigueur), ces dispositions exigent que les syndicats et les employeurs négocient les ESE dans les 15 jours suivant la remise de l’avis de négocier. Ils doivent aussi renvoyer les questions non résolues au Conseil, qui a 82 jours pour trancher. Or, le délai d’attente actuel est de 237 jours, et n’a pas cessé d’augmenter depuis 2019.

Pendant ce temps, les travailleuses et travailleurs sont paralysés et privés de leur droit de négocier librement et de débrayer. Cette situation est inacceptable. Le Conseil a besoin de plus de ressources pour continuer d’accomplir son important travail dans les délais prescrits.

Nous vous encourageons de faire pression sur le gouvernement du Canada afin qu’il prévoie suffisamment de personnel au Conseil pour gérer promptement la charge de travail et éviter de pénaliser les travailleuses et travailleurs.