Madame Von der Leyen, ne laissez pas Trump détruire pour 10 millions d'euros de contraceptifs !
Ursula von der Leyen
Des millions de femmes dans le monde n’ont toujours pas accès à la contraception : chaque implant ou stérilet détruit, c’est un droit bafoué.
Ces contraceptifs sont utilisables jusqu’en 2031 - les brûler, c’est choisir le gaspillage plutôt que la solidarité. Derrière cette destruction se cache l'agenda anti-choix de Donald Trump et de tous les réactionnaires !
L'Europe doit agir face à ces attaques. Des ONG sont prêtes à les récupérer immédiatement : la seule chose qui manque, c’est une décision politique.
Exigeons de la part de la Présidente de la Commission européenne que l'Union européenne agisse pour défendre les droits fondamentaux des femmes, et refuse l'extension globale de la politique anti-choix de Trump !
Parrainé par
En faveur de:
Ursula von der Leyen
De:
[Votre nom]
Mme Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne
M. Olivér Várhelyi, Commissaire européen à la santé
M. Jozef Síkela, Commissaire européen aux partenariats internationaux
Mme Hadja Lahbib, Commissaire européenne à l’Egalité, état de préparation et gestion des crises
Objet : Demande d’intervention urgente pour empêcher la destruction de contraceptifs destinés à des bénéficiaires de l’aide internationale
Madame la Présidente,
Messieurs les Commissaires,
Madame la Commissaire,
Je vous écris en tant que députée européenne profondément préoccupée par l’imminente destruction de stocks massifs de contraceptifs financés par les États-Unis et entreposés actuellement à Geel, en Belgique.
Ces contraceptifs – principalement des implants et dispositifs intra-utérins – étaient destinés à des pays à revenu faible ou intermédiaire dans le cadre des programmes de l’USAID. D’une valeur de près de 10 millions de dollars, ils sont toujours utilisables (avec des dates de péremption allant jusqu’en 2031) et sont activement recherchés par des acteurs de terrain tels que l’UNFPA ou MSI Reproductive Choices, qui se sont déclarés prêts à les récupérer à leurs frais.
La décision des autorités américaines de les faire incinérer en France représente non seulement un gaspillage sanitaire et financier intolérable, mais aussi un affront aux principes fondamentaux de solidarité, de santé publique et de droits sexuels et reproductifs que l’Union européenne s’est engagée à défendre.
À ce titre, je vous demande de prendre, en urgence :
Une initiative diplomatique conjointe de la Commission européenne pour demander la suspension de cette destruction, et proposer une médiation logistique avec les ONG disposées à acheminer ces produits vers les bénéficiaires initiaux ;
Une évaluation juridique et réglementaire, au sein des services de la Commission, afin d’établir s’il est légalement admissible qu’un tel acte de destruction soit exécuté sur le sol de l’Union, au regard du droit européen et des engagements pris en matière de développement durable et d’égalité de genre ;
Un soutien politique explicite aux organisations humanitaires prêtes à redistribuer ces contraceptifs, dans l’esprit des engagements de l’UE en faveur de la santé et des droits des femmes dans le monde.
Madame la Présidente, Messieurs les Commissaires, Madame la Commissaire, l’Union européenne ne peut se rendre complice, même indirectement, de politiques rétrogrades ni tolérer que des ressources médicales vitales soient détruites alors qu’elles pourraient sauver des vies, prévenir des grossesses non désirées, et contribuer à l’autonomie des femmes.
Je vous remercie par avance de l’attention urgente que vous porterez à cette situation. Je reste à votre disposition pour en discuter davantage ou coopérer avec vos équipes sur les mesures concrètes à envisager.
Veuillez recevoir, Madame la Présidente, Messieurs les Commissaires, Madame la Commissaire, l’expression de ma considération distinguée.